samedi 31 octobre 2015

Analyse du film : Cours Lola cours


 
                                           Rapport d’observation sur le film : Cours Lola  Cours!

Résumer

Cours Lola cours! Est un film Allemand réaliser par Tom Tykwer, sortit en 1998, mettant en vedette les acteurs : Franka Potente et Moritz Bleibtreu. C’est l’histoire d’une fille du nom de Lola qui doit trouver 100 000 Marks afin de sauver son copain qui doit ce montant d’argent à une personne très importante qui le tuera s’il n’a pas les 100 000 marks pour midi. Mani, le copain de Lola, appel celle-ci afin de lui expliquer son problème. Il lui expliquer qu’il lui faut 100 000 marks pour midi, sinon il mourra. Alors, Lola part  à la course rejoindre son père qui travaille dans une banque, afin de lui demander 100 000 Marks. Ce film est divisé en trois épisodes où Lola essaie de sauver son copain en trouvant 100 000 Marks. Les trois épisodes diffèrent tous un peu, mais commence tous de la même façon et ont tous le même but.

5 éléments en lien avec le montage

1-      Coupure franche

Il y a des coupures franches, lorsque Lola cours sur le pont et qu’on l’a voit courir de la droite vers la  gauche et ensuite au ralentit. C’est là qu’il y a des coupures franches qui laissent voir Lola courir face à la caméra et ensuite de profil, en alternance, environ 10 fois dans cette scène, ce qui créer un enchainement entre les plans de la scène. (00 :14 :10)

2-       La scène alternée

Il y a une scène alternée, lorsqu’on voit Lola courir dans le couloir de la banque où travail son père et qu’ensuite on voit le père de Lola, dans son bureau, avec sa maitresse qui lui demande s’il veut un bébé avec elle. On aperçoit les deux scènes en alternance, puisque ces deux actions sont simultanées. Le réalisateur nous montre ce qui ce passe dans le bureau du père de Lola, pendant que Lola court vers celui-ci. (00 :19 :38)

3-      L’ellipse

Il y a ellipse dans le temps, au début du deuxième et du troisième épisode, car on ne voit pas la discussion entre Lola et Manni, on voit juste le téléphone tomber et Lola partir à courir. Il y a donc ellipse dans le temps, puisque le réalisateur à couper au montage la répétition de cette discussion entre les deux amoureux aux deux derniers épisodes du film, afin de ne pas allonger inutilement le film, puisque la discussion est la même à chaque fois. 1- (00 :35 :07) 2-(00 :54 :56)

4-      Surimpression

Il y a une surimpression  lorsque Lola cours sur le pont, juste après les coupures franches où l’on voit Lola courir de profil et ensuite de face en alternance au ralenti, environ 10 fois. C’est juste après cette enchainement de plans, que l’on voit le plan rapproché épaule de Lola, face à la caméra ,entrain de courir, s’effacer tranquillement en donnant place au plan moyen ,qui embarque sur le plan précédant, qui montre Lola courir face à la caméra. Les deux plans (plan rapprocher épaule et plan moyen) sont mis en superposition afin d’enchainer avec le plan moyen de Lola courant sur le pont. (00 :14 :25)

5-      Le raccord regard

Il y a un raccord regard entre Manni et Lola, quand Manni est dans l’épicerie et qu’il vient de menacer tout le monde avec son arme et qu’il voit Lola à l’extérieur, par la fenêtre du super-marcher. Il la regarde et lui parle, mais on ne voit pas Lola, ça nous laisse croire que le plan d’après saura Lola, et c’est ce qui arrive. Il y a raccord regard, car le plan suivant le regard hors champ de Manni, est ce qu’il regardait, dans ce cas si, Lola. (00 :28 :18)

5 exemples flagrants de différents plans

1-      Travelling circulaire

Il y a un magnifique travelling circulaire autour de Lola, au début du film. Lorsque Lola raccroche le téléphone après avoir parlé à Manni et pense à qui elle pourrait bien demander de l’aide, c’est à ce moment-là que la caméra fait le tour de Lola à plusieurs reprises assez rapidement. Pendant ce travelling circulaire là, plusieurs images fixes apparaissent devant Lola, ce sont les personnes auxquelles elle pense. (00 :11 :31)

2-      Gros plan

Il y a un gros plan sur le visage de Lola, lors du dernier épisode,  lorsqu’elle décide de fermer les yeux en courant et d’attendre de trouver quelque chose à faire. Ce gros plan ce passe juste avant qu’elle passe à deux doigt de se faire frapper par un gros camion et quand même temps, elle aperçoit le casino et décide d’y aller. (01 :04 :03)

3-      Over Head shot

Il y a un incroyable overhead shot sur Lola qui court, lorsqu’elle traverse une grande cours de pavé où il y a dans le cadre de ce plan, une très grosse fontaine de pierre à droite. Cet overhead shot ce produit pas très longtemps après que Lola fut mettre  en-dehors de la banque où travaille son père et du moment où elle a demandé l’heure a une vieille dame. (00 :24 :39)

4-      Plan subjectif

Il y a un beau plan subjectif, lorsque Lola court et passe au milieu d’un attroupement de religieuses. Il y a un plan subjectif, car on voit ce que Lola voit et on peut aussi voir qu’elle regarde quelque unes de ces sœurs au moment où elle passe entre celles-ci. (00 :37 :47)

5-      Le plan de grand ensemble

Il y a un très beau plan de grand ensemble, dès le premier plan du film. Il y a un plan de grand ensemble sur la ville où ce passe l’action du film. La caméra cadre la ville de façons très vaste et on ne peut pas percevoir les personnages ou encore les rues de la ville, ce qui prouve que c’est belle et bien un plan de grand ensemble. (00 :04 :56)

Critique

J’ai bien aimé ce film, surtout pour son originalité. J’ai beaucoup aimé le faite que le  film soit divisé en 3 épisodes et que ces 3 épisodes commencent toujours de la même façon, mais  ne finissent jamais pareils. En fait, il ne suffisait qu’un seul petit évènement anodin soit modifié pour que le cours de l’histoire change complétement, ce qui est réellement intéressant à regarder. J’ai aussi beaucoup aimé l’action constante dans ce film, le fait que le personnage principal n’arrête presque jamais de courir  me stressait d’avantage. Il n’y avait presque pas de moment de pause, alors il pouvait se passer quelque chose d’important à tout moment, ce qui me poussait à rester attentive à l’action. Je trouve que la musique était aussi très bonne, elle ajoutait un côté un peu mystérieux et étrange au film.

 

 

samedi 10 octobre 2015

Analyse du film burlesque : The General et filmographie de Buster Keaton

Buster Keaton

Filmographie (long-métrage seulement) :

1-    The Three Ages (1923), durée : 63 minutes
2-    Our Hospitality (1923), durée : 74 minutes
3-    Sherlock Jr. (1924), durée : 44 minutes
4-    The Navigator (1924), durée : 60 minutes
5-    Seven Chances (1925), durée : 72 minutes
6-    Go West (1925), durée : 68 minutes
7-    Battling Butler (1926), durée : 72 minutes
8-    The General (1926), durée : 75 minutes
9-    College (1927), durée : 66 minutes
10-Steamboat Bill, Jr (1928), durée : 72 minutes
11-The Cameraman (1928), durée : 75 minutes

Long-métrage choisi : The General

Résumer :

The General est un long-métrage réaliser par Buster Keaton, qui est aussi l’acteur principale de ce film. Dans ce film, Buster Keaton incarne un jeune homme du nom de Johnnie, un mécanicien de locomotive lors  de la guerre de Sécession. Johnnie est amoureux d’une jeune femme du nom d’Annabelle, mais celle-ci ne veut rien savoir de lui, puisqu’il ne peu s’engager dans l’armée. Cependant, le train du personnage principal est volé par des espions de l’Union et Annabelle se trouve prisonnière à bord de ce train. Johnnie n’hésite pas deux secondes à partir à la poursuite de son propre train, afin de sauver sa bien-aimée. Il fini par s’infiltrer dans l’armé ennemi et délivrer Annabelle, pour ensuite s’enfuir avec elle en locomotive et être poursuivi par des soldats ennemis. Après plusieurs péripéties et après avoir aidé sa patrie a vaincre l’Union, Johnnie fût nommé lieutenant et retrouva son amoureuse, Annabelle.

Caractéristiques du Burlesque :

1-    Le running gag : Il y a un running gag vers la fin du film, lorsque Johnnie est en pleine bataille sur le bord d’un pond qui vient tout juste de s’effondrer et qu’il essaie de sortir son épée de son étui, mais que simplement le manche lui reste dans la main. Chaque fois qu’il agite son épée, la lame se détache du manche et cela arrive plusieurs fois, ce qui créer ce running gag qui se termine lorsque sa lame, se détachant de son manche, vas tuer un tireur de l’armée ennemi. De plus, il y a un autre running gag, lorsque les personnages principaux s’enfuient du territoire ennemi, durant la nuit. les deux personnages se coincent le pied dans un piège à ours, en premier Annabelle se coince le pied, ensuite Johnnie se coince les mains en essayant de libérer son amoureuse et pour finir il se coince le pied avant de jeter le piège loin d’eux.
2-    La chute corporelle : Il y a une chute corporelle, lorsque Johnnie essai de sauter par dessus le feu qu’il vient d’allumer sur le pont et qu’en sautant, il passe a travers le pont et vas directement plonger dans la rivière se trouvant en dessous de  celui-ci.
3-    Rapidité des mouvement : On voit la rapidité des mouvements dans ce film, par exemple, lorsque Johnnie réalise qu’il est entrain de se faire voler sa locomotive et qu’il se met a courir après, il cours extrêmement vite, c’est bien sur filmer de façons accélérer. De plus, lorsque Johnnie averti sa patri de l’arrivée de l’armée ennemie et que tout les soldats s’empressent d’aller se battent, il passent  à coté d’Annabelle et Johnnie à une vitesse éclaire, ce qui démontre la rapidité des mouvements dans ce film burlesque.
4-    Les gags : Il y a plusieurs gags dans ce long-métrage, par exemple, lorsque le personnage principale rencontre des soldats et leurs explique qu’il vient de se faire voler sa locomotive. Les soldats embarquent donc dans un wagon afin de l’aider dans sa poursuite, mais lorsque Johnnie part, le wagon portant les soldats ne sui pas la locomotive, puisqu’il n’est pas attaché à celle-ci. Alors, les soldats restent au point de départ, mais Johnnie ne le remarque pas et part tout heureux  en pensant être accompagné par plusieurs soldats.
5-    Le slapstick : Il y a une farce visuelles très rapides, lorsqu’un soldat ennemi, évanoui dans la locomotive ou se trouvent Johnnie et Annabelle, se réveille lorsque les deux personnages principales s’enfuient des soldats ennemis, mais se fait rapidement cogné par une buche chambranlante qui le replonge dans un léger coma.

Critique :


J’ai bien aimé ce long-métrage, car malgré l’absence de paroles, le récit restait très captivant. De plus, j’ai vraiment apprécié ce film, car l’histoire n’est pas seulement constituée de gags absurdes, il y a aussi des moments plus sérieux et sentimentaux. J’ai aussi aimé ce film pour la précision des gags, Buster Keaton porte effectivement bien son titre de « mécanicien du gag», car ses gags son tous minutieusement pensés et bien placés. Pour finir, j’ai beaucoup aimé la musique présente dans ce film, elle donne encore plus d’importance aux gags. De plus, sans la musique l’histoire ne saurait pas aussi captivante, car elle remplace l’absence des paroles, elles nous aident à comprendre l’émotion présente dans les différentes scènes. Sans musique, ce film n’intéresserait personne.