lundi 28 septembre 2015

Analyse du film : Kill Bill (Vol.1)




Analyse du film Kill Bill (Vol.1)

Résumer : Kill Bill, un film d’action réalisé par Quentin Tarantino, est sortie le 10 Octobre 2003. Kill Bill (Volume 1) est bien sûr la première partie puisqu’il y a un deuxième Kill Bill. Ce film présente un style de narration non linéaire, il a comme thème principale la vengeance et ce premier volume a aussi été très inspiré par les films de sabre japonais. C’est l’histoire d’une femme qui se fait battre à mort et se fait tirer dessus la journée de ses noces. Cependant cette femme ne meurt pas, elle se réveille après 4 ans de coma, ayant comme seul but de tuer toutes les personnes ayant participé au massacre de ses noces, y compris ce fameux Bill. Pour arriver à ses fins, elle part au japon pour se faire forger un katana digne de ce nom, pour par la suite maitre en œuvre son plan de vengeance.

L’IMAGE

Le split screen :

1-      Il y a un split screen, lorsque Black mamba est à l’hôpital plongé dans un coma et que Elle Driver (une de ses ennemis) se prépare à aller la tuer dans son sommeil en lui injectant du poison, lors du split screen on voit du côté gauche Black mamba allonger sur son lit, immobile. Du côté droit, on voit Elle Driver siffler une mélodie tout en marchant et se préparant à aller tuer son ennemie. (00 :21 :43)

2-      Il y a un autre split screen lorsque Black mamba, dans le restaurant japonais, appelle O-Ren Ishii pour lui dire qu’elles ont un compte à régler. Dans ce split screen, on voit à droite, le visage d’O-Ren Ishii qui se retourne lorsqu’elle entend son ennemie l’interpeler et à droite, on aperçoit un très gros plan sur la bouche de Black mamba qui est entrain de lui faire mention de leur compte à régler. (01 :14 :07)

Entrée dans le champ : Il y a un entrée dans le champ du personnage principale, lorsqu’elle est en  en moto jaune et toute habillée en jaune, s’apprêtant à suivre la meilleure amie d’O-Ren Ishii dans les Rues de Tokyo. (01 :06 :05)

Sortie du champ : Il y a une sortie du champ, lorsque le jeune Yakusa fini de descendre les marches de l’escalier du restaurant japonais de Tokyo, en courant, juste après s’avoir faite donner la fesser par Black mamba. (01 :28 :15)

Le champ-contre-champ : Il y a un champ-contre-champ, lorsque Black mamba discute avec Hattori Hanzo des raisons qui l’amènent à Okinawa. Ce champ-contre-champ ce passe dans le petit magasin d’Hattori Hanzo. (00 :49 :25)

Le hors-champ ou regard hors-champ : Il y a un regard hors champ, lorsque la meilleure amie de O-Ren Ishii regarde vers celle-ci qui est perchée en haut des escaliers du restaurant japonais, avec un regard plein d’inquiétudes, car Black mamba s’apprête à la mutiler. (01 :13 :52)

Grande profondeur de champ : Il y a une grande profondeur de champ sur la sale principale du restaurant japonais, lorsqu’on voit tous les morts et les amputés gisant au sol, pendant que Black mamba leurs dit de laisser leurs membres là et de partir, sauf la meilleure amie d’O-Ren Ishii qui doit rester là. (01 :29 :32)

Faible profondeur de champ : Il y a une faible profondeur de champ, lorsqu’on voit Tanaka (un des membres du conseil du crime japonais) au bout de la table du conseil, frustré qu’une métisse sino-américano-japonaise soit à la tête du conseil du crime japonais. (01 :01 :42)

LE PLAN

Plan-séquence : De (01 :11 :24) à (01 :13 :17) il y a un long plan-séquence, durant ce plan séquence on suit différents personnages se promenant dans le restaurant, pendant que le groupe de musique jouait une chanson .Le plan-séquence à la même durer que la chanson.

Les plans descriptifs

Le plan de grand ensemble : Il y a un plan de grand ensemble sur la ville de Tokyo, lorsque l’avion dans lequel se trouve Black mamba, arrive au-dessus de Tokyo. (01 :05 :24)

Le plan d’ensemble : Il y a un plan d’ensemble sur le quartier où Black mamba à tuer Vernita Green, lorsque Black mamba part dans le PUSSY WAGON après avoir quitté la maison de Vernita Green. (00 :16 :02)

Les plans narratifs

Le plan moyen : Il y a un plan moyen, lorsqu’on aperçoit le personnage principal se diriger vers la porte d’entrée de la maison de Vernita Green, en passant sur le gazon jonché de jouets pour enfants de celle-ci. (00 :05 :34)

Le plan américain : Il y a un plan américain lorsque le personnage principal (Black mamba) et l’ennemie de celle-ci, une femme d’origine afro-américaine (Vernita Green) se livrent un combat au couteau et que la petite fille de l’ennemie de Black Mamba entre et demande à sa maman ce qui ce passe. (00:08:31)

Le plan rapproché taille : Il y a un plan rapproché taille, lorsque Black mamba est assis dans un petit commerce japonais et que les deux japonais qui s’occupent de ce commerce (Hattori Hanzo et son employé) se disputent à propos de qui sert le saké. (00 :49 :15)

Le plan rapproché épaule : Il y a un plan rapproché épaule sur le personnage principale, lorsqu’elle se procure un allé simple pour Okinawa. (00 :45 :12)

Les plans psychologiques

Le gros plan : Il y a un gros plan sur le visage du personnage principal, lorsqu’elle est cachée dans une petite cabine et qu’elle observe la meilleure amie d’O-Ren Ishii qui parle au téléphone devant un miroir. (01 :12 :58)

Le très gros plan (insert) : Il y a un très gros plan sur les clés du camion de Buck, l’infirmier mal honnête, les clés on comme porte clé  roses où il est écrit en gros : PUSSY WAGON. (00 :32 :49)

Le plan subjectif : Il y a un plan subjectif, lorsque le shérif arrive en auto à la scène de crime où Black mamba et 8 autres innocentes personnes ont été tués lors de la cérémonie de mariage de celle-ci. Lors de ce plan subjectif, c’est comme si nous étions les yeux du shérif qui arrive en auto. (00 :17 :24)

Les angles de prises de vues

La vue en plongée : Il y a une vue en plongée sur Black mamba, Lorsqu’elle est accrochée à la rampe de l’escalier du restaurant japonais à un seul bras, après savoir fait poussez par-dessus celui-ci par le chef de l’armée d’O-Ren Ishii. (01 :28 :20)

La vue en contre-plongée : Il y a une vue en contre-plongée sur O-Ren Ishii, lorsqu’elle remet son Katana dans son étui, après avoir coupé la tête de Tanaka qui venait de la traiter de saloperie de métis. (01 :03 :27)

Overhead shot : Il y a un angle de prise de vue en overhead shot, lorsque Black mamba et son ennemie, Vernita Green, entrent dans la cuisine pour prendre un café, car la fille de Vernita Green les a surprises en train de se battre au couteau quelques minutes avant. (00 :10 :20)

Les mouvements de caméra

Panoramique horizontal : Il y a un panoramique horizontal sur la chambre d’hôpital où  Black mamba est dans le coma depuis 4 ans. Dans ce panoramique, on aperçoit deux autres personnes résident dans la même chambre, ces deux autres personnes ont eux aussi l’air d’être dans le coma. (00 :25 :32)

Panoramique vertical : Il n’y en a pas.

Panoramique circulaire : Il y a un panoramique circulaire, lorsque Black mamba se bat contre l’armée de Yakusa dans le restaurant japonais et quelle tourne sur le dos en coupant les pieds de ses ennemis. Ce panoramique circulaire est filmé en overhead shot. (01 :26 :06)

Le travelling avant : Il y a un travelling avant lorsqu’ O-Ren Ishii et ses disciples entrent dans le restaurant japonais à Tokyo. Dans ce travelling avant, on suit O-Ren Ishii, on voit alors sa nuque, sa tête, ses cheveux et le manche de son Katana. (01 :08 :04)

Le travelling arrière : Il y a un travelling arrière lorsqu’Elle Driver, vêtue en entier de blanc excepté un parapluie rouge, marche dans le corridor de l’hôpital où se trouve Black mamba, en sifflant une mélodie. (00 :20 :23)

Le travelling vertical : Il y a un travelling vertical, lorsque Black mamba essaye de se hisser sur la banquette arrière du camion de Buck, le PUSSY WAGON, dans le parking de l’hôpital où elle vient tout juste de sortir en chaise roulante et en jaquette d’hôpital. (00 :31 :01)

Le travelling latéral : Il y a un travelling latéral, lorsque Black mamba observe tous les Katanas d’ Hattori Hanzo dans le grenier du petit magasin de celui-ci. Lors de ce travelling latéral, on voit le personnage principal se promener de droite à gauche en regardant les Katanas, la caméra film le personnage principal de face, elle est positionnée derrière les katanas. (00 :52 :10)

Le travelling circulaire : Il n’y en a pas.

Zoom avant : Il y a un zoom avant sur le visage figé de Black mamba, lorsqu’elle se réveille en sursaut après savoir faite piquer par un moustique, dans son lit d’hôpital. (0 :25 :44)

Zoom arrière : Il n’y en a pas.

La caméra épaule : Il n’y en a pas.

LES EFFETS VISUELS

La vue en amorce : Il y a une vue en amorce, lorsque l’on voit Black mamba entrée dans le jardin enneigé, où elle et O-Ren Ishii vont éventuellement s’affronter, on aperçoit à ce moment-là une vue en amorce, puisque la tête d’O-Ren est dans le champ de la caméra lorsque la caméra film l’entrée de Black mamba dans le jardin et qu’O-Ren l’interpelle. Cet effet visuel nous donne l’impression que Black mamba est plus loin qu’elle ne l’est vraiment. (01 :30 :31)

L’effet de reflet : Il y a un effet de reflet, lorsque l’on voit le reflet des yeux de Sophie (la meilleure amie d’O-Ren) dans le rétroviseur intérieur de l’auto qu’elle conduit, pendant que Black mamba l’observe depuis sa motocyclette. (01 :06 :23)

L’effet de portail : Il n’y en a pas.

L’effet d’interdépendance : Il n’y en a pas.

Critique :

J’ai beaucoup aimé ce film. J’ai apprécié la diversité des plans, des mouvements de caméra et des changements de couleurs ou de lumière, surtout lors de la bataille contre l’armée d’O-Ren, par exemple : changer la couleur en noir et blanc en plein milieu de l’action ou encore filmer la bataille dans le noir ou en overhead shot. J’ai aussi beaucoup aimé le récit divisé en plusieurs chapitres, même si ce n’étais pas une narration linéaire, cela faisait différent de la majorité des films. De plus, j’aime beaucoup le style un peu exagérer de Tarantino. Ça allège le film, car c’est un film très violent, mais l’exagération des effusions de sang, par exemple, ou encore de l’habiliter incroyable du personnage principale vient amener un peu d’absurdité à toute cette violence. Sans oublier les effets sonores et la musique qui accompagnent les actions violentes du film, tout ça rend le film plus accessible et moins lourd, car sans ces exagérations ce film ne serait pas aussi bon et unique, il serait simplement un film violent américain, comme plusieurs autres. Cependant, avec tous ces effets visuels et sonores, la violence du film ne semble pas vraiment réelle, elle prend même un air un peu de bande dessiné, ce qui rend le film vraiment bon et original. Bref j’ai vraiment beaucoup aimé le volume 1 de Kill Bill et j’ai déjà hâte de voir le deuxième volume.


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