Analyse du film Kill Bill (Vol.1)
Résumer :
Kill Bill, un film d’action réalisé par Quentin Tarantino, est sortie le 10
Octobre 2003. Kill Bill (Volume 1) est bien sûr la première partie puisqu’il y
a un deuxième Kill Bill. Ce film présente un style de narration non linéaire,
il a comme thème principale la vengeance et ce premier volume a aussi été très
inspiré par les films de sabre japonais. C’est l’histoire d’une femme qui se
fait battre à mort et se fait tirer dessus la journée de ses noces. Cependant
cette femme ne meurt pas, elle se réveille après 4 ans de coma, ayant comme
seul but de tuer toutes les personnes ayant participé au massacre de ses noces,
y compris ce fameux Bill. Pour arriver à ses fins, elle part au japon pour se
faire forger un katana digne de ce nom, pour par la suite maitre en œuvre son
plan de vengeance.
L’IMAGE
Le split
screen :
1- Il y a un split screen, lorsque Black
mamba est à l’hôpital plongé dans un coma et que Elle Driver (une de ses
ennemis) se prépare à aller la tuer dans son sommeil en lui injectant du
poison, lors du split screen on voit du côté gauche Black mamba allonger sur
son lit, immobile. Du côté droit, on voit Elle Driver siffler une mélodie tout
en marchant et se préparant à aller tuer son ennemie. (00 :21 :43)
2- Il y a un autre split screen lorsque
Black mamba, dans le restaurant japonais, appelle O-Ren Ishii pour lui dire
qu’elles ont un compte à régler. Dans ce split screen, on voit à droite, le
visage d’O-Ren Ishii qui se retourne lorsqu’elle entend son ennemie
l’interpeler et à droite, on aperçoit un très gros plan sur la bouche de Black
mamba qui est entrain de lui faire mention de leur compte à régler.
(01 :14 :07)
Entrée dans
le champ : Il y a un entrée dans le champ du personnage principale, lorsqu’elle
est en en moto jaune et toute habillée
en jaune, s’apprêtant à suivre la meilleure amie d’O-Ren Ishii dans les Rues de
Tokyo. (01 :06 :05)
Sortie du
champ : Il y a une sortie du champ, lorsque le jeune Yakusa fini de descendre
les marches de l’escalier du restaurant japonais de Tokyo, en courant, juste
après s’avoir faite donner la fesser par Black mamba. (01 :28 :15)
Le
champ-contre-champ : Il y a un champ-contre-champ, lorsque Black mamba discute
avec Hattori Hanzo des raisons qui l’amènent à Okinawa. Ce champ-contre-champ
ce passe dans le petit magasin d’Hattori Hanzo. (00 :49 :25)
Le
hors-champ ou regard hors-champ : Il y a un regard hors champ, lorsque la
meilleure amie de O-Ren Ishii regarde vers celle-ci qui est perchée en haut des
escaliers du restaurant japonais, avec un regard plein d’inquiétudes, car Black
mamba s’apprête à la mutiler. (01 :13 :52)
Grande
profondeur de champ : Il y a une grande profondeur de champ sur la sale principale
du restaurant japonais, lorsqu’on voit tous les morts et les amputés gisant au
sol, pendant que Black mamba leurs dit de laisser leurs membres là et de
partir, sauf la meilleure amie d’O-Ren Ishii qui doit rester là.
(01 :29 :32)
Faible
profondeur de champ : Il y a une faible profondeur de champ, lorsqu’on
voit Tanaka (un des membres du conseil du crime japonais) au bout de la table du
conseil, frustré qu’une métisse sino-américano-japonaise soit à la tête du
conseil du crime japonais. (01 :01 :42)
LE PLAN
Plan-séquence :
De (01 :11 :24) à (01 :13 :17) il y a un long
plan-séquence, durant ce plan séquence on suit différents personnages se
promenant dans le restaurant, pendant que le groupe de musique jouait une
chanson .Le plan-séquence à la même durer que la chanson.
Les plans descriptifs
Le plan de
grand ensemble : Il y a un plan de grand ensemble sur la ville de Tokyo,
lorsque l’avion dans lequel se trouve Black mamba, arrive au-dessus de Tokyo.
(01 :05 :24)
Le plan
d’ensemble : Il y a un plan d’ensemble sur le quartier où Black mamba à
tuer Vernita Green, lorsque Black mamba part dans le PUSSY WAGON après avoir
quitté la maison de Vernita Green. (00 :16 :02)
Les plans narratifs
Le plan
moyen : Il y a un plan moyen, lorsqu’on aperçoit le personnage principal se
diriger vers la porte d’entrée de la maison de Vernita Green, en passant sur le
gazon jonché de jouets pour enfants de celle-ci. (00 :05 :34)
Le plan
américain : Il y a un plan américain lorsque le personnage principal
(Black mamba) et l’ennemie de celle-ci, une femme d’origine afro-américaine (Vernita
Green) se livrent un combat au couteau et que la petite fille de l’ennemie de
Black Mamba entre et demande à sa maman ce qui ce passe. (00:08:31)
Le plan
rapproché taille : Il y a un plan rapproché taille, lorsque Black mamba
est assis dans un petit commerce japonais et que les deux japonais qui s’occupent
de ce commerce (Hattori Hanzo et son employé) se disputent à propos de qui sert
le saké. (00 :49 :15)
Le plan
rapproché épaule : Il y a un plan rapproché épaule sur le personnage
principale, lorsqu’elle se procure un allé simple pour Okinawa.
(00 :45 :12)
Les plans psychologiques
Le gros
plan : Il y a un gros plan sur le visage du personnage principal,
lorsqu’elle est cachée dans une petite cabine et qu’elle observe la meilleure
amie d’O-Ren Ishii qui parle au téléphone devant un miroir.
(01 :12 :58)
Le très gros
plan (insert) : Il y a un très gros plan sur les clés du camion de Buck,
l’infirmier mal honnête, les clés on comme porte clé roses où il est écrit en gros : PUSSY
WAGON. (00 :32 :49)
Le plan
subjectif : Il y a un plan subjectif, lorsque le shérif arrive en auto à
la scène de crime où Black mamba et 8 autres innocentes personnes ont été tués
lors de la cérémonie de mariage de celle-ci. Lors de ce plan subjectif, c’est
comme si nous étions les yeux du shérif qui arrive en auto.
(00 :17 :24)
Les angles de prises de vues
La vue en
plongée : Il y a une vue en plongée sur Black mamba, Lorsqu’elle est accrochée
à la rampe de l’escalier du restaurant japonais à un seul bras, après savoir
fait poussez par-dessus celui-ci par le chef de l’armée d’O-Ren Ishii.
(01 :28 :20)
La vue en
contre-plongée : Il y a une vue en contre-plongée sur O-Ren Ishii,
lorsqu’elle remet son Katana dans son étui, après avoir coupé la tête de Tanaka
qui venait de la traiter de saloperie de métis. (01 :03 :27)
Overhead
shot : Il y a un angle de prise de vue en overhead shot, lorsque Black
mamba et son ennemie, Vernita Green, entrent dans la cuisine pour prendre un
café, car la fille de Vernita Green les a surprises en train de se battre au
couteau quelques minutes avant. (00 :10 :20)
Les mouvements de caméra
Panoramique
horizontal : Il y a un panoramique horizontal sur la chambre d’hôpital
où Black mamba est dans le coma depuis 4
ans. Dans ce panoramique, on aperçoit deux autres personnes résident dans la
même chambre, ces deux autres personnes ont eux aussi l’air d’être dans le
coma. (00 :25 :32)
Panoramique
vertical : Il n’y en a pas.
Panoramique
circulaire : Il y a un panoramique circulaire, lorsque Black mamba se bat
contre l’armée de Yakusa dans le restaurant japonais et quelle tourne sur le
dos en coupant les pieds de ses ennemis. Ce panoramique circulaire est filmé en
overhead shot. (01 :26 :06)
Le
travelling avant : Il y a un travelling avant lorsqu’ O-Ren Ishii et ses disciples
entrent dans le restaurant japonais à Tokyo. Dans ce travelling avant, on suit
O-Ren Ishii, on voit alors sa nuque, sa tête, ses cheveux et le manche de son
Katana. (01 :08 :04)
Le
travelling arrière : Il y a un travelling arrière lorsqu’Elle Driver, vêtue
en entier de blanc excepté un parapluie rouge, marche dans le corridor de l’hôpital
où se trouve Black mamba, en sifflant une mélodie. (00 :20 :23)
Le
travelling vertical : Il y a un travelling vertical, lorsque Black mamba
essaye de se hisser sur la banquette arrière du camion de Buck, le PUSSY WAGON,
dans le parking de l’hôpital où elle vient tout juste de sortir en chaise
roulante et en jaquette d’hôpital. (00 :31 :01)
Le
travelling latéral : Il y a un travelling latéral, lorsque Black mamba
observe tous les Katanas d’ Hattori Hanzo dans le grenier du petit magasin de
celui-ci. Lors de ce travelling latéral, on voit le personnage principal se
promener de droite à gauche en regardant les Katanas, la caméra film le
personnage principal de face, elle est positionnée derrière les katanas.
(00 :52 :10)
Le
travelling circulaire : Il n’y en a pas.
Zoom
avant : Il y a un zoom avant sur le visage figé de Black mamba,
lorsqu’elle se réveille en sursaut après savoir faite piquer par un moustique,
dans son lit d’hôpital. (0 :25 :44)
Zoom
arrière : Il n’y en a pas.
La caméra
épaule : Il n’y en a pas.
LES
EFFETS VISUELS
La vue en
amorce : Il y a une vue en amorce, lorsque l’on voit Black mamba entrée
dans le jardin enneigé, où elle et O-Ren Ishii vont éventuellement s’affronter,
on aperçoit à ce moment-là une vue en amorce, puisque la tête d’O-Ren est dans
le champ de la caméra lorsque la caméra film l’entrée de Black mamba dans le
jardin et qu’O-Ren l’interpelle. Cet effet visuel nous donne l’impression que
Black mamba est plus loin qu’elle ne l’est vraiment. (01 :30 :31)
L’effet de
reflet : Il y a un effet de reflet, lorsque l’on voit le reflet des yeux
de Sophie (la meilleure amie d’O-Ren) dans le rétroviseur intérieur de l’auto
qu’elle conduit, pendant que Black mamba l’observe depuis sa motocyclette.
(01 :06 :23)
L’effet de
portail : Il n’y en a pas.
L’effet
d’interdépendance : Il n’y en a pas.
Critique :
J’ai
beaucoup aimé ce film. J’ai apprécié la diversité des plans, des mouvements de
caméra et des changements de couleurs ou de lumière, surtout lors de la
bataille contre l’armée d’O-Ren, par exemple : changer la couleur en noir
et blanc en plein milieu de l’action ou encore filmer la bataille dans le noir
ou en overhead shot. J’ai aussi beaucoup aimé le récit divisé en plusieurs
chapitres, même si ce n’étais pas une narration linéaire, cela faisait
différent de la majorité des films. De plus, j’aime beaucoup le style un peu
exagérer de Tarantino. Ça allège le film, car c’est un film très violent, mais
l’exagération des effusions de sang, par exemple, ou encore de l’habiliter
incroyable du personnage principale vient amener un peu d’absurdité à toute
cette violence. Sans oublier les effets sonores et la musique qui accompagnent
les actions violentes du film, tout ça rend le film plus accessible et moins
lourd, car sans ces exagérations ce film ne serait pas aussi bon et unique, il
serait simplement un film violent américain, comme plusieurs autres. Cependant,
avec tous ces effets visuels et sonores, la violence du film ne semble pas
vraiment réelle, elle prend même un air un peu de bande dessiné, ce qui rend le
film vraiment bon et original. Bref j’ai vraiment beaucoup aimé le volume 1 de
Kill Bill et j’ai déjà hâte de voir le deuxième volume.
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